Me voici au pied de l’archipel, sentant cet air si bon
La tête pleine de rêves et des rimes plein le baluchon
Chantant à l’unisson, du bout des lèvres plus de balbutiement
Loin du train train et du rer, et perdant le mal du ciment.
Assonances, paronomases et altérations déferlent sur la scène,
Venus des 4 coins de la francophonie derrière le micro sans larsen
Les pieds dans le sable au bord de l’eau, et loin de ces grandes ville
En novembre, le slam pose ses valise à Granville.
Il paraît que le bulot dort, mais vivement qu’il se réveille
Car à l’assaut du bulot d’or, le slameur déclame ses merveilles
Ses sonnets sonnent aux portes de la ville à toute heure
Observant l’Atlantique du haut de ses hauteurs.
J’espère sauter dans le train, direction les joutes
Que mes mots jouxtent les autres mêlant diction et écoute.
Car au mois de novembre, le bulot veille sans mise à mal
Et je crois que slam’va bien de caresser ses cordes vocales.